Découvrez l'Affiche Paris Brûle-t-il, le film emblématique de René Clément. Plongez dans une histoire poignante et bouleversante à travers une représentation graphique saisissante.
- Caractéristique papier :
- 🎨 Canvas : norme mondiale en terme d'impression et imitant un aspect "toile de peinture".
- Par défaut, l'affiche contient une bordure blanche de 4 cm pour l'encadrement (cadre non inclus). Si vous ne la voulez pas, veuillez choisir "sans bordure blanche".
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- Grande résistance aux UVs.
- Éclat des couleurs maximal, sans reflets.
- Papier recyclé, garantissant un respect de l'environnement.
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Description de cette Affiche Paris Brûle-t-il
Paris brûle-t-il ? est un film de guerre épique en noir et blanc réalisé en 1966 sur la libération de Paris en août 1944 par la Résistance française et les Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale. Coproduction franco-américaine, le film a été réalisé par le cinéaste français René Clément, sur un scénario de Gore Vidal, Francis Ford Coppola, Jean Aurenche, Pierre Bost et Claude Brulé, adapté du livre du même titre publié en 1965 par Larry Collins et Dominique Lapierre. Le film est interprété par un casting international comprenant des stars françaises (Jean-Paul Belmondo, Alain Delon, Bruno Cremer, Pierre Vaneck, Jean-Pierre Cassel, Leslie Caron, Charles Boyer, Yves Montand), américaines (Orson Welles, Kirk Douglas, Glenn Ford, Robert Stack, Anthony Perkins, George Chakiris) et allemandes (Gert Fröbe, Hannes Messemer, Ernst Fritz Fürbringer, Harry Meyen, Wolfgang Preiss).
Le film est sorti en France le 26 octobre 1966 et aux États-Unis le 10 novembre 1966. Il a reçu des critiques généralement positives et a été le quatrième film le plus populaire de l'année 1966 en France. Il a été nommé pour la meilleure cinématographie (noir et blanc) et l'Oscar de la meilleure direction artistique lors de la 40e cérémonie des Oscars, ainsi que pour le Golden Globe Award de la meilleure musique originale.
Peu après l'échec du complot du 20 juillet visant à l'assassiner en 1944, Adolf Hitler nomme le général d'infanterie Dietrich von Choltitz gouverneur militaire de Paris occupée. Hitler pense que Choltitz obéira à son ordre de ne pas laisser les Alliés s'emparer de Paris sans que les Allemands ne la détruisent complètement, à l'instar de la destruction prévue de Varsovie.
La Résistance française apprend que les Alliés n'ont pas l'intention de prendre Paris, mais qu'ils la contournent pour éviter l'affrontement et se dirigent directement vers l'Allemagne. Les deux factions de la Résistance réagissent différemment à cette nouvelle. Les gaullistes de Jacques Chaban-Delmas veulent attendre et voir, tandis que les communistes du colonel Rol-Tanguy veulent agir. Les communistes forcent le trait en appelant au soulèvement général des citoyens de Paris et en occupant d'importants bâtiments gouvernementaux. Les gaullistes se rallient à ce plan d'action une fois qu'il est mis en œuvre.
Dans un premier temps, Choltitz a l'intention de suivre l'ordre d'Hitler de raser la ville. Après que ses troupes ont échoué à déloger la Résistance de la préfecture de police de Paris, il ordonne à la Luftwaffe de bombarder le bâtiment, mais retire son ordre à la demande du consul suédois Raoul Nordling, qui souligne que les bombes qui manquent la préfecture risquent de détruire des bâtiments voisins d'une valeur culturelle inestimable, comme la cathédrale Notre-Dame. Choltitz accepte l'offre de trêve de la Résistance (conçue par la faction gaulliste), mais les communistes veulent continuer à se battre, malgré le manque de munitions. La trêve est donc réduite à un jour et les combats reprennent.
Après avoir appris que les Allemands prévoient de détruire Paris (la tour Eiffel et d'autres monuments sont piégés avec des explosifs), un messager de la Résistance est envoyé à travers les lignes ennemies pour contacter les Américains. Il informe les Alliés que la Résistance a déjà pris le contrôle de certains quartiers de la ville et les implore de les soutenir pour éviter que le soulèvement ne soit écrasé comme ce fut le cas à Varsovie. Il ajoute que la France ne pardonnerait jamais aux Alliés de permettre la destruction de Paris. Plus tard, le général Omar Bradley accepte que la 2e division blindée du général Philippe Leclerc s'attaque à Paris.
Alors que la situation militaire allemande se détériore, Choltitz retarde l'ordre de détruire Paris, croyant qu'Hitler est fou et que la guerre est perdue, faisant de la destruction de Paris un geste futile. Lorsque deux officiers SS arrivent, il pense qu'il va être arrêté, mais au lieu de cela, ils déclarent simplement que Himmler leur a demandé de sauver la tapisserie de Bayeux pour sa collection privée avant la destruction du Louvre.
Finalement, le major français persuade le général Leclerc qu'il est essentiel qu'au moins une force symbolique de chars alliés entre dans Paris et l'occupe, car ce geste symbolique sauvera la ville. Une ligne de chars Sherman se met en route. Bien que l'équipement soit américain, ils permettent à l'armée française libre de les contrôler avec seulement une petite escorte américaine. Alors que la ligne arrive à 50 km de Paris, les troupes allemandes placent des explosifs dans la Tour Eiffel et sous différents ponts. Les Allemands libèrent certains des hommes emprisonnés pour les aider à défendre leurs points d'appui. Le premier Sherman arrive et est touché par un obus d'artillerie, mais les autres chars, dont chacun porte le nom d'une victoire française de la Première Guerre mondiale, atteignent l'Hôtel de Ville.
Choltitz choisit de ne pas donner l'ordre de détonation et de se rendre peu après l'entrée des Alliés dans la ville. Il téléphone au haut commandement allemand pour demander que sa famille ne souffre pas de son inaction. Pendant ce temps, certains officiers continuent à poser des explosifs. Deux officiers discutent alors qu'ils posent des mines sur le tombeau de Napoléon aux Invalides.
Il y a des morts des deux côtés, mais les civils commencent à se joindre à la bataille. Les combats atteignent la rue de Rivoli, où les Allemands ont leur quartier général à l'hôtel Meurice. Alors que les soldats alliés entrent dans son bureau, Choltitz demande à être autorisé à se rendre à un officier. Il lui est demandé d'ordonner à certains de ses officiers de circuler avec les Français libres en arborant un drapeau blanc pour transmettre l'ordre de reddition à ses troupes.
Les chars français atteignent la cathédrale Notre-Dame et réactivent les cloches après des années de silence. La foule applaudit et chante "La Marseillaise". Des images documentaires réelles des foules de la libération sont projetées. Alors que les forces françaises libres et De Gaulle défilent dans les rues de Paris, salués par des foules en liesse, on aperçoit un combiné téléphonique décroché sur lequel une voix en allemand demande à plusieurs reprises : "Paris brûle-t-il ?". Depuis les airs, on voit Paris avec ses bâtiments intacts, puis on passe du noir et blanc à la couleur pour le générique de fin.