Retrouvez ce classique du cinéma français mettant en scène Jean Gabin avec cette magnifique Affiche La Grande Illusion !
- Caractéristique papier :
- 🎨 Canvas : norme mondiale en terme d'impression et imitant un aspect "toile de peinture".
- Par défaut, l'affiche contient une bordure blanche de 4 cm pour l'encadrement (cadre non inclus). Si vous ne la voulez pas, veuillez choisir "sans bordure blanche".
- ✅ Taille : plusieurs choix disponibles. ✅
- Grande résistance aux UVs.
- Éclat des couleurs maximal, sans reflets.
- Papier recyclé, garantissant un respect de l'environnement.
- Affiche emballée soigneusement et livrée dans un tube de protection pour une protection totale.
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⚠️ Cadre non inclus. ⚠️
Description de cette Affiche La Grande Illusion
La Grande Illusion est un film de guerre français de 1937 réalisé par Jean Renoir, qui a coécrit le scénario avec Charles Spaak. L'histoire concerne les relations de classe au sein d'un petit groupe d'officiers français prisonniers de guerre pendant la Première Guerre mondiale et qui préparent une évasion. Le titre du film est tiré de l'ouvrage The Great Illusion, publié en 1909 par le journaliste britannique Norman Angell, qui soutient que la guerre est futile en raison des intérêts économiques communs de toutes les nations européennes. La perspective du film est généreusement humaniste pour ses personnages de diverses nationalités.
La Grande Illusion est considéré par les critiques et les historiens du cinéma comme l'un des chefs-d'œuvre du cinéma français et parmi les plus grands films jamais réalisés. Orson Welles a désigné La Grande Illusion comme l'un des deux films qu'il emporterait avec lui "sur l'arche" En 1958, le film a été élu numéro 5 sur la prestigieuse liste des 12 de Bruxelles lors de l'Exposition universelle de 1958. En 1995, le Vatican a inclus La Grande Illusion dans sa liste de 45 "grands films" dans la catégorie "Art". Le magazine Empire l'a classé n° 35 dans "Les 100 meilleurs films du cinéma mondial" en 2010.
Pendant la Première Guerre mondiale, deux aviateurs français, l'aristocrate capitaine de Boëldieu et l'ouvrier lieutenant Maréchal, partent à la recherche d'une tache floue sur des photographies de reconnaissance. Ils sont abattus par l'as de l'aviation allemande et aristocrate, Rittmeister von Rauffenstein, et tous deux sont faits prisonniers par l'armée impériale allemande. De retour à l'aérodrome, von Rauffenstein envoie un subordonné pour savoir si les aviateurs sont des officiers et, dans l'affirmative, pour les inviter à déjeuner. Au cours du repas, Rauffenstein et Boëldieu découvrent qu'ils ont des connaissances communes, ce qui illustre la familiarité, voire la solidarité, qui existe au sein des classes supérieures par-delà les frontières nationales.
Boëldieu et Maréchal sont ensuite emmenés dans un camp de prisonniers de guerre, où ils rencontrent un groupe coloré de prisonniers français et montent un spectacle de type vaudeville juste après la prise du fort de Douaumont par les Allemands lors de la bataille épique de Verdun. Au cours de la représentation, on apprend que les Français ont repris le fort. Maréchal interrompt le spectacle, et les prisonniers français entament spontanément "La Marseillaise". À la suite de cette interruption, Maréchal est placé en isolement, où il souffre cruellement du manque de contacts humains et de la faim ; le fort change à nouveau de mains pendant qu'il est emprisonné. Boëldieu et Maréchal aident également leurs camarades prisonniers à finir de creuser un tunnel d'évasion. Cependant, juste avant qu'il ne soit terminé, tout le monde est transféré dans d'autres camps. En raison de la barrière de la langue, Maréchal n'est pas en mesure de faire connaître le tunnel à un prisonnier britannique qui arrive.
Boëldieu et Maréchal sont déplacés de camp en camp, pour finalement arriver à Wintersborn, une prison forteresse de montagne commandée par Rauffenstein, qui a été si gravement blessé au combat qu'il a été affecté loin du front, à son grand regret. Rauffenstein leur dit que Wintersborn est à l'abri des évasions.
À Wintersborn, le couple retrouve un autre prisonnier, Rosenthal, du premier camp. Rosenthal est un riche juif français, naturalisé français, qui partage généreusement les colis de nourriture qu'il reçoit. Boëldieu a une idée, après avoir observé attentivement comment les gardes allemands réagissent en cas d'urgence. Il se porte volontaire pour distraire les gardes pendant les quelques minutes nécessaires à l'évasion de Maréchal et Rosenthal. Après une agitation mise en scène par les prisonniers, les gardes reçoivent l'ordre de les rassembler dans la cour de la forteresse. Lors de l'appel, on découvre que Boëldieu est absent. Il se fait connaître dans les hauteurs de la forteresse, entraînant les gardes allemands à sa poursuite. Maréchal et Rosenthal en profitent pour se faire descendre d'une fenêtre par une corde artisanale et s'enfuir.
Rauffenstein empêche les gardes de tirer sur Boëldieu et supplie son ami de se rendre. Boëldieu refuse, et Rauffenstein lui tire dessus à contrecœur avec son pistolet, visant les jambes mais le touchant mortellement à l'estomac. Soigné dans ses derniers instants par un Rauffenstein éploré, Boëldieu se lamente sur le fait que la guerre est en train de détruire le but de la noblesse et son utilité pour la culture française et allemande. Il exprime sa pitié pour von Rauffenstein, qui devra trouver un nouveau but dans le monde de l'après-guerre.
Maréchal et Rosenthal traversent la campagne allemande pour tenter de rejoindre la Suisse neutre. Rosenthal se blesse au pied, ralentissant Maréchal. Ils se disputent et se séparent, mais Maréchal revient ensuite pour aider son camarade. Ils se réfugient dans la modeste ferme d'une Allemande, Elsa, qui a perdu son mari à Verdun, ainsi que trois frères, lors de combats qu'elle qualifie, avec une ironie tranquille, de "nos plus grandes victoires". Elle les héberge et ne les trahit pas au passage d'une patrouille de l'armée. Elle et Maréchal tombent amoureux, bien qu'ils ne parlent pas la langue de l'autre, mais lui et Rosenthal finissent par partir par sens du devoir après que Rosenthal se soit remis de sa blessure. Maréchal déclare qu'il reviendra auprès d'Elsa et de sa jeune fille, Lotte, s'il survit à la guerre.
Une patrouille allemande aperçoit les deux fugitifs en train de traverser une vallée enneigée. Ils tirent quelques coups de feu, mais leur commandant leur ordonne de s'arrêter, affirmant que les deux hommes sont passés en Suisse.